Le site officiel de la Sainte Eglise de la Panagia de Tinos

PRÉSENTATION

Informations générales

Le pèlerinage de l’Église de la Vierge de l’Annonciation à Tinos (Panagia Evaggelistria - Notre-Dame de Tinos) est le plus important pèlerinage orthodoxe en Grèce et l’un des plus connus dans le monde. L’Église a été construite à l’endroit même où l’on a trouvé l’icône de l’Annonciation à la Vierge (de façon miraculeuse) après une vision de la nonne Pélagie. Les fidèles considèrent que l’icône est miraculeuse et leurs récits bouleversants évoquent l’intervention libératrice de la Vierge qu’ils ont eu la chance de vivre dans des moments difficiles de leur existence, après une prière fervente, en face d’Elle.

L’histoire du pèlerinage et l’histoire contemporaine de l’État grec vont de pair. La découverte de la Sainte Icône en 1823 fut considérée comme un augure divin pour le bon droit et la réussite du soulèvement contre l’occupant turc, tandis que la construction de cette imposante église constitue le premier grand ouvrage architectural du jeune État grec.

Le pèlerinage de Notre-Dame de Tinos fonctionne sous la forme d’une personne morale de droit public sous la tutelle du ministère de l’Éducation nationale et de Cultes et constitue une fondation philanthropique d’utilité publique financièrement autonome, dénommée Sainte Institution Panhellénique de Notre-Dame de Tinos, dont l’action bienfaisante s’étend sur tout le territoire grec mais aussi à l’étranger.

L’Institution est administrée par un comité de dix personnes composé de neuf membres élus et présidé par son Excellence le Métropolite de Syros et Tinos.

Les dépenses de l’Institution sont contrôlées et approuvées par la Cour des comptes tandis que le budget et le bilan sont soumis au contrôle et à l’approbation du ministère de l’Éducation nationale et des Cultes et du ministère des Finances.

En vertu de ses buts et de la réglementation applicable, la Sainte Institution Panhellénique de Notre-Dame de Tinos peut, en plus de ses frais de fonctionnement, procéder à d’autres dépenses pourvu que celles-ci visent à la poursuite d’objectifs philanthropiques ou plus généralement d’utilité publique.

L’autonomie financière de l’Institution ainsi que tous les biens qu’elle possède proviennent exclusivement de dons, legs et hommages offerts par les pèlerins de Grèce et du monde entier, qui sont conduits par leur foi et savent que les fonds récoltés seront utilisés pour apaiser la douleur humaine.

Les offrandes des fidèles sont restituées à la société par le biais de la philanthropie et du bien général.

L’histoire de l’Église

L’historique de la Découverte

L’église Panagia Evaggelistria a été construite à l’endroit même où a été trouvée l’icône miraculeuse de la Vierge, après la vision d’une simple et humble religieuse, Sainte Pélagie.

En 1821, la Mère de Dieu avait dévoilé pour la première fois sa volonté en apparaissant dans le rêve d’un simple jardinier, le vieux Michalis Polyzoïs, à qui elle avait dit d’aller dans son champ, d’y creuser et de trouver son icône. Malheureusement, sa recherche fut vaine et, rapidement déçu, il l’abandonna.

Deux ans plus tard, trois semaines de suite (les dimanches 9, 16 et 23 juillet 1822), la nonne Pélagie vit dans son sommeil la Vierge lui demander d’organiser des fouilles afin de mettre au jour et de restaurer son Église qui était enfouie dans le champ d’Antonios Doxaras, à Chora (chef-lieu de l’île). Accompagnée de l’higoumène du couvent, la religieuse avertit le Métropolite de Tinos Gabriel qui convoqua les notables et le peuple de Tinos à l’Église des Archanges, les priant de participer à cette entreprise, chacun dans la mesure de ses possibilités.

En septembre 1822, le peuple commença avec enthousiasme les fouilles qui permirent de découvrir les vestiges de l’ancienne église de Saint Jean Prodrome. Toutefois, on ne trouva nulle trace d’icône, ce qui doucha les ardeurs et entraîna peu à peu les gens à abandonner l’entreprise.

Les travaux reprirent de façon mieux organisée et avec obstination, et le 30 janvier 1823, la pioche de Dimitris Vlassis du village de Falatados heurta l’icône miraculeuse de l’Annonciation et la fendit en deux, entre la Mère de Dieu représentée et l’Archange.

Le rôle de la Découverte dans la guerre d’indépendance de 1821

Juste après cette découverte, le message se répandit à grande vitesse dans tout le monde grec. De tous les coins de la Grèce, les gens accoururent pour se prosterner humblement devant la Sainte Icône et prier pour la libération de la Nation.

Les Grecs se sentaient désormais certains de la libération. L’événement fut considéré comme un message sacré du christianisme grec orthodoxe en faveur du bon droit de la guerre. Des personnalités importantes viennent en pèlerinage sur l’île, parmi lesquelles Colocotronis, Miaoulis, Nikitaras et Makrygiannis.

La construction de l’Église

a découverte de la Sainte Icône fut suivie par la construction de l’Église. D’importantes quantités de marbre furent nécessaires et furent principalement amenées de l’île voisine de Délos. On eut également besoin d’un grand nombre d’ouvriers pour le traitement et la pose des marbres, mais surtout de beaucoup d’argent dont le manque mettait souvent les contremaîtres dans l’embarras lorsqu’à la fin de la semaine, ils ne pouvaient pas payer les ouvriers et les matériaux. Mais, comme par miracle, chaque problème était réglé grâce à la généreuse participation en travail et en argent, aussi bien du peuple de Tinos que de tout l’hellénisme en Grèce et à l’étranger.

Vers la moitié de 1832, le côté Est de l’édifice, la partie Est du clocher et la partie orientale de l’entrée centrale avaient été construits. Les travaux de construction furent complètement achevés en 1880.

Organisation et administration

L’organisation

Le pèlerinage existe et fonctionne sous la dénomination Sainte Institution Panhellénique de Notre-Dame de Tinos (Panellinio Iero Idryma Evaggelistrias Tinou – PIIET) en tant que personne morale de droit public.

C’est ainsi qu’en dehors de son fonctionnement ecclésiastique sont définies la forme juridique, l’organisation, la gestion et l’action du pèlerinage. Il s’agit d’une fondation philanthropique dont le patrimoine provient essentiellement des offrandes faites par les fidèles à l’Église. Elle porte assistance non seulement au croyant anonyme, mais à la nation grecque en général.

La Sainte Institution de la Vierge de l’Annonciation a été constituée, sur le fond et sur la forme, en janvier 1825 avec l’établissement du Testament des Fondateurs (Ktitores) sont les premiers Commissaires de l’Église. Ce sont eux qui entreprirent de trouver la Sainte Icône et de bâtir l’Église de la Vierge de l’Annonciation et la majeure partie du Complexe qui l’entoure. Ce sont eux qui rédigèrent le testament de la Sainte Institution de la Vierge de l’Annonciation, posant ainsi les premières règles de son administration et fixant comme objectifs premiers l’Éducation et la Philanthropie.

Dès 1835, l’État déclare officiellement cette institution «pèlerinage de tous les Orthodoxes», la distinguant clairement des autres églises et monastères. Par le décret royal n° 7/4/1851, la Sainte Institution est très clairement séparée des autres fondations religieuses du pays, tandis que son caractère indépendant et autogéré est confirmé. Cette dimension du pèlerinage a été acceptée jusqu’à aujourd’hui, à l’exception de la période de la dictature de 1967.

La Sainte Institution a le statut d’une personne morale de droit public et n’est subventionnée ni par le budget de l’État ni par aucun organisme ou compte spécial.

L’administration

L’Institution est administrée par un comité de dix membres présidé par le Métropolite de Syros et Tinos. Les neuf membres sont élus tous les trois ans par un corps de grands électeurs composé de l’administration locale de Tinos et des membres du conseil d’administration de la Confrérie des habitants de Tinos à Athènes. Ils sont impérativement citoyens de Tinos et Grecs orthodoxes. La charge de commissaire est honorifique et bénévole.

La Sainte Institution Panhellénique qui constitue un centre de toute l’Orthodoxie poursuit aujourd’hui encore la progression spirituelle entamée par ses regrettés Fondateurs et premiers Commissaires Stamatelos Kagadis, Georgios Peridis, Antonios Kallergis et Chatzis Georgios Siotos, avec pour président le Métropolite Gabriel.

L’œuvre de l’Institution

Nationale

Sous les voutes de l’Église et pendant toute son histoire ont résonné non seulement les prières des fidèles qui faisaient appel à la Vierge pour guérir mais aussi les battements du cœur de la Grèce à tous les moments cruciaux de notre Nation de 1821 à nos jours.

L’Institution a soigné des milliers de réfugiés qui avaient fui le joug ottoman et étaient arrivés à Tinos en provenance de tous les coins de la Grèce.

C’est avec l’aide de l’Institution qu’ont été créées à Tinos les premières écoles de la Grèce libérée, les seules qui fonctionnèrent pendant la guerre d’indépendance de 1821.

Après la libération, l’Institution accorda un généreux soutien financier au jeune État grec pour la création de la Marine nationale, la fondation de l’Université d’Athènes, et la couverture du coût des mobilisations. Elle apporta également une contribution importante pour les révoltes crétoises.

En décembre 1940, le comité de l’Institution mit à la disposition du gouvernement de l’époque tous les joyaux et les objets en or de l’Église, de l’Institution et de la Sainte Icône pour les besoins de la guerre et le salut de la patrie.

Éducative

En dehors des multiples facettes de son action philanthropique et sociale, l’Institution se révèle être un grand protecteur et soutien de l’éducation, des lettres et des arts. Le symbolisme de la date de la découverte de la Sainte Icône le 30 janvier, jour de la fête des Trois Archanges, est évident.

Jusqu’en octobre 1833, 11 écoles avaient été financées par la Sainte Institution.

Depuis 1838, une école de musique ecclésiastique fonctionne au sein de l’Institution.

L’Institution aide à la création d’une école de traitement de la soie au Monastère de Kechrovouni et participe à la fondation de l’École d’artisanat de Tinos.

Le collège de Tinos est financé et bâti en février 1953.

À partir de 1840, l’Institution finance le système des bourses accordées aux jeunes de Tinos qui se sont distingués par leurs résultats, indépendamment de leur culte (orthodoxe ou catholique). Parmi eux: Dimitrios Philippotis, Nikiforos Litras, Nikolaos Gyzis, Giannoulis Chalepas, Lazaros Sochos, Nikolaos Lytras, Georgios Vitalis, l’académicien Nikolaos Louvaris et bien d’autres.

Depuis 1956, elle assure le fonctionnement de l’École préparatoire et professionnelle des Beaux-arts de Tinos.

Durant les années 1960, c’est aux frais de l’Institution que fut construit le bâtiment de l’École ecclésiastique de Tinos, qui abrite aujourd’hui le Collège ecclésiastique de Tinos qui accueille des élèves de toute la Grèce.

L’Institution finance la construction du Centre culturel de Tinos où fonctionne une bibliothèque organisée riche de milliers de livres.

Aujourd’hui, elle soutient généreusement et de diverses façons les écoles, les comités scolaires et les associations de parents d’élèves de Tinos pour les réparations de leurs bâtiments, l’achat de matériel de surveillance, l’organisation de manifestations diverses, l’octroi de récompenses aux meilleurs élèves, etc.

Enfin, elle verse chaque année à l’Académie d’Athènes une subvention de 3 000 euros destinée à récompenser le meilleur ouvrage de théologie.

Philanthropique

ien que l’achèvement des bâtiments de l’Institution ait exigé d’énormes dépenses, cette dernière ne cessa jamais, même pendant les premières années de sa création, de reverser une partie de ses revenus pour aider les pauvres et les réfugiés qui étaient arrivés à Tinos en provenance des régions sous le joug ottoman. L’Institution protégeait en particulier les orphelins dont les parents avaient été victimes des Turcs. Elle subventionnait des dizaines de familles qui avaient pris en charge ces enfants.

En 1957, elle a construit un bâtiment et l’a cédé pour qu’il soit utilisé comme hospice de vieillards, lequel fut rénové aux frais de l’Institution en 1985 pour assurer un meilleur confort aux pensionnaires. Aujourd’hui l’hospice fonctionne comme personne morale de droit public et est subventionné par l’Institution.

Par ailleurs, l’Institution entretient et finance l’hôpital de Tinos jusqu’à la création du Centre de santé de Tinos et contribue à l’amélioration des soins sanitaires de diverses façons.

Aujourd’hui, elle continue de verser une aide mensuelle ou forfaitaire aux démunis, aux malades, aux personnes âgées et aux personnes dans l’incapacité de travailler.

Elle héberge également les pèlerins, elle dote les jeunes filles pauvres, elle aide les maisons de retraite, les hôpitaux, les unités d’hémodialyse, des organismes de bienfaisance, etc.

Enfin, elle aide et soutient financièrement toutes les personnes victimes de calamités naturelles, d’épidémies, de la faim, ou de guerres, en Grèce mais aussi à l’étranger.

Religieuse

Jusqu’à aujourd’hui, l’Institution poursuit de multiples façons son action en subventionnant généreusement les missions à l’étranger avec pour ambition que la foi orthodoxe se fasse entendre dans les coins les plus reculés de notre planète.

Elle entretient et protège des établissements ecclésiastiques (métropoles, monastères, églises…) dans le monde entier.

Elle soutient financièrement toutes les églises et chapelles de Tinos et leur fournit des objets ecclésiastiques.

Elle subventionne la Charité apostolique de Grèce, la Métropole de Syros et Tinos et l’État grec en tant que successeur de la Caisse d’assurance du clergé grec (TAKE) pour la sécurité sociale des ecclésiastiques.

De manière générale, elle veille à couvrir les besoins spirituels des pèlerins et de tous ceux du monde entier qui, d’une façon ou d’une autre, font appel à la Sainte Institution.

À la Sainte Institution sont célébrées chaque jour une messe, des vêpres et des litanies, tandis que des confesseurs sont toujours prêts à écouter les fidèles qui le souhaiteraient.

Sociale

L’activité sociale de l’Institution a été intense, dès les premières années de sa création.

Lorsque a sécurité sociale était encore inexistante en Grèce, la Sainte Institution versait des retraites aux prêtres et aux enseignants.

Des crédits très importants ont été consacrés à la réalisation de projets d’urbanisme à l’intérieur et à l’extérieur de la ville de Tinos, afin de faciliter la vie des fidèles et de favoriser le développement économique et culturel de l’île. Citons notamment l’ancienne route de la Vierge de l’Annonciation et la nouvelle route de la Vierge, l’éclairage de l’île, l’approfondissement du port de Tinos, la digue, la jetée, et bien d’autres encore. L’Institution accorde également chaque année une subvention à la municipalité de Tinos pour la réalisation d’ouvrages destinés à faciliter le séjour des pèlerins, ainsi qu’aux autres organismes d’administration pour l’exécution de projets d’intérêt public.

Culturelle

La Sainte Institution a créé et entretient l’Institut culturel de Tinos, qui est abrité dans un majestueux édifice restauré à Chora, le chef-lieu de Tinos.

L’Institut culturel accueille des expositions permanentes et temporaires, ainsi que des manifestations culturelles et scientifiques. Ses principales activités sont la recherche, l’étude et la promotion de l’histoire, de l’art et des traditions de Tinos.

La Sainte Institution finance la publication d’ouvrages littéraires et religieux.

Elle participe à des ventes aux enchères et fait l’acquisition d’importantes œuvres d’artistes originaires de Tinos qui sont exposées lors des diverses expositions organisées au sein de l’Institution ou à l’Institut culturel.

Elle finance la fanfare, ainsi que les écoles de musique byzantine et d’hagiographie qui fonctionnent à l’intérieur de l’Institution et forment des dizaines de jeunes.

VISITE GUIDÉE

L’Église

L’imposante église Notre-Dame de Tinos a été construite à l’endroit même où on a trouvé l’icône de l’Annonciation à la Mère de Dieu. Il s’agit d’un brillant édifice qui constitue la première réalisation architecturale remarquable de la nation grecque libérée.

Elle occupe une position privilégiée dans la capitale de l’île de Tinos. Il s’agit d’une basilique à trois nefs avec une coupole située au dessus de la Sainte table.

Elle est composée de deux colonnades à cinq voutes, chacune dotée de quatre colonnes entièrement en marbre, qui vont de la façade jusqu’à l’iconostase de l’Église.

En pénétrant dans l’église par la porte centrale, on voit à gauche de l’entrée une autre iconostase, où est conservée l’icône miraculeuse de la Vierge qui est remplie des ex-voto des fidèles.

L’iconostase de l’église est sculptée sur bois, sa partie inférieure est plaquée d’or tandis que la partie supérieure est en plâtre avec des frises en bois. Elle suit en règle générale le plan des grandes iconostases en bois de la période post-byzantine. Elle a été réalisée en 1825 par Frangiskos Kanachilis.

Le chœur se trouve trois marches en marbre plus haut que le reste de l’église et comprend trois absides. L’abside centrale est située derrière la Sainte table, l’abside est a été transformée en Sainte table dédiée à l’Ascension, tandis que l’abside ouest est dédiée à la Transfiguration de Jésus, mais on y honore aujourd’hui la Dormition de la Mère de Dieu.

Jusqu’à aujourd’hui, l’église n’a pas subi de modifications importantes, en dehors de la façade principale et du clocher.

Sur le côté ouest et depuis des temps anciens (avant le XIXe s.), l’Église de Timios Prodromos (St-Jean-le-Baptiste) se trouve en contact avec la Sainte Église.

Le clocher domine de toute sa hauteur et impose sa grandeur. Le clocher initial de l’église mesurait 34 mètres et avait quatre étages. Cependant, les vents violents qui soufflent sur l’île ont contraint à le reconstruire pour des raisons de sécurité. Le clocher actuel mesure 29 mètres et a conservé sa base d’origine en pierre. La base a environ la hauteur de l’église. De là s’élèvent trois étages en marbre qui aboutissent à la croix. Le constructeur était Iannis Filippotis, originaire de Pyrgos, un village de l’île, tandis que la conception et la supervision avaient été confiées à l’académicien Anastasios Orlandos.

L’Église Zoodochou Pigis (Source de vie)

Elle se trouve exactement sous l’Église de la Vierge de l’Annonciation, à l’endroit même où a été trouvée la Sainte Icône et sur lequel a été bâtie l’Église de la Vierge de l’Annonciation.

Cette église est constituée de trois galeries voutées parallèles. Les galeries communiquent entre elles par des ouvertures (arcades) faites dans les murs les séparant.

La première galerie est l’endroit où se trouve l’eau bénite et c’est là que la Sainte Icône de la Vierge a été découverte.

La galerie du milieu est principalement utilisée pour les baptêmes. Au centre se trouvent les ruines de l’Église de Saint Jean Prodrome qui ont été mises au jour lors des fouilles entreprises pour retrouver la Sainte Icône.

Dans la troisième galerie se trouvent les fonts baptismaux réservés aux adhérents d’autres cultes.

Musées et collections

Dès les premières années de son histoire, les Fondateurs ont constitué une collection archéologique rassemblant des objets trouvés à Tinos et à Délos. Le même soin a été accordé aux Trésors ecclésiastiques.

Cette entreprise précoce a donné le jour aux musées actuels d’une valeur impressionnante que les comités n’ont jamais cessé d’enrichir et d’améliorer.

L’exposition d’icônes et d’objets précieux

Cette exposition fonctionne depuis 1956 et présente des icônes anciennes que la Sainte Institution a récupérées auprès des paroisses de Tinos et qu’elle a restaurées, mettant ainsi en valeur la tradition hagiographique orthodoxe de l’île.

Il existe également d’autres icônes offertes par des fidèles de toutes origines, tandis que des sculptures en bois, des gravures et des objets religieux de valeur qui complètent l’exposition.

Il convient de mentionner en particulier la Charte de Rigas Feraios, l’une des trois encore préservées (1797), le sceau patriarcal du martyr le patriarche Grégoire V, l’anneau de Theodore Colocotronis, offrande de ce dernier à la Vierge, la copie de l’icône de la Vierge, œuvre du peintre de Tinos Fragiskos Desipris (1858), ainsi que les médailles olympiques dédicacées.

La salle des objets précieux

La riche salle des objets précieux de l’Institution ne contient qu’une partie des ex-voto, essentiellement des ouvrages d’orfèvrerie ecclésiastique et de broderie au fil d’or, exposés dans d’élégantes vitrines.

La Pinacothèque

La pinacothèque a été constituée en 1961 après une donation faite à la Sainte Institution. Elle comprend de nombreuses et importantes œuvres de peintres grecs et étrangers.

La dernière section de la pinacothèque accueille une collection de précieux objets d’art européens et d’ivoires sculptés africains (offerts par des Grecs d’Afrique), tandis que des portraits de la famille du donateur sont également exposés.

Le Musée des artistes de Tinos

Ce musée possède des sculptures et des tableaux d’artistes originaires de Tinos. Il a été créé en 1930 et s’enrichit constamment depuis. Seule une partie des œuvres proviennent d’acquisitions de l’Institution qui n’a jamais cessé de soutenir les arts et les lettres. La plupart des œuvres ont été gracieusement données par leurs auteurs, en signe de reconnaissance pour les bourses d’études que l’Institution leur avait accordées.

Parmi de nombreux et importants sculpteurs de Tinos, on peut voir des œuvres des frères Fytalis, de Georgios Vitalis, de Dimitrios Philippotis et de Lazaros Sochos.

Sont également exposés des tableaux des grands peintres Nikiforos Lytras et Nikolaos Gyzis.

Le Musée Antonios Sochos

Une exposition toute particulière est celle du professeur à l’École polytechnique et académicien Antonios Sochos (né à Υsternia, 1888-1975). Il s’agit de 16 de ses sculptures, dont il a fait don à la Sainte Institution, essentiellement en plâtre et en bois, mais aussi en terre et en marbre, qui couvrent tout son itinéraire de sculpteur.

Le mausolée des victimes du croiseur Elli

C’est ici que se trouve le mausolée érigé en souvenir des premières victimes de la Seconde guerre mondiale en Grèce, des membres d’équipage du croiseur Elli, torpillé en 1940 dans le port de Tinos. On peut également voir divers objets provenant de ce navire.

Autres locaux

Bureaux du comité d’administration et des services de l’Institution

Sur le coté Est, à l’étage, se trouvent la salle de réunion du comité d’administration de l’Institution, ainsi que les bureaux des services où les pèlerins peuvent obtenir des informations sur les questions qui les intéressent, déclarer ou effectuer diverses formalités concernant des sacrements (mariage, baptême, etc.) qu’ils souhaitent accomplir, ou faire leur offrande à la Vierge et en recevoir quittance. Il convient de signaler qu’il n’existe pas de tarifs applicables pour la célébration des sacrements.

Chaque pèlerin offre le montant qu’il peut et qu’il désire.

La Chapelle

La chapelle se trouve à l’entrée extérieure centrale du complexe religieux. Les pèlerins peuvent y allumer des cierges mais sans les laisser se consumer dans le sanctuaire par souci de protection de la décoration intérieure mais aussi pour faciliter le flux des pèlerins aux heures d’affluence.

Salle des réceptions

Du même coté se trouve la salle des réceptions, où sont organisées les manifestations officielles de l’Institution et où le comité d’administration reçoit les invités officiels.

Poste de premiers secours

Un poste de premiers secours est à la disposition des pèlerins sur le coté Nord de l’Institution.

Confessionnaux

Les confessionnaux se trouvent sur le coté Ouest. Des confesseurs peuvent fournir aux pèlerins une assistance spirituelle et les préparer à la communion.

Chambres d’hôtes

Les chambres d’hôtes se trouvent sur le côté Est des bâtiments de l’Institution et chaque pèlerin peut être hébergé gratuitement pendant trois jours.

(on pourrait ici indiquer que les personnes intéressées trouveront de plus amples renseignements dans la brochure qui est distribuée gratuitement aux pèlerins et qui décrit l’histoire du pèlerinage et les modalités de fonctionnement et d’Action de la Sainte Institution.)

LES QUATRE GRANDES FÊTES

La célébration de la découverte de l’Icône miraculeuse (30/1)

La veille en fin d’après-midi, la Sainte Icône est transportée en grandes pompes à l’Église de la Découverte et est placée près de l’endroit où elle est restée enfouie pendant des siècles. Une grande messe est ensuite célébrée, tandis que le soir, un autre office est suivi par une foule de fidèles.

Le lendemain, une liturgie solennelle est célébrée, une prière commémorative est dite et une couronne est déposée sur le buste de l’archevêque Gabriel. À midi a lieu une procession lors de laquelle la Sainte Icône est transportée sur un support qu’ont l’honneur de porter des habitants et des visiteurs de Tinos. La procession suit dans les ruelles de Tinos le même itinéraire que celui qui avait été emprunté pour la première procession de l’Icône en 1823. Sur la tribune de la jetée, une oraison est récitée puis le cortège retourne à l’église par le côté Est de la ville.

Avant la messe du soir, le comité d’administration dépose une couronne sur les tombes des Fondateurs, tandis qu’à l’intérieur de l’église, son Excellence le Président du comité ou son suppléant présente le bilan de l’année précédent.

Le soir même, tous les élèves de l’île, avec à leur tête le Métropolite, les popes, le maire et son conseil municipal, ainsi que de nombreux habitants de Tinos et des visiteurs, font vivre la tradition de la retraite aux flambeaux (avec de petites lanternes) en psalmodiant des cantiques locaux.

L’Annonciation (25/3)

Jusqu’en 1920, des Grecs de la Grèce occupée, les habitants d’Asie mineure, inondaient Tinos de leur présence à bord de dizaines de bateaux à vapeur et de à voile et priaient pour la libération de leur patrie.

Plusieurs milliers de personnes continuent de venir de nos jours, en dépit des conditions climatiques généralement difficiles qui règnent à cette époque de l’année.

La veille, des vêpres festives sont célébrées et sont suivies d’une veille et de litanies.

Le jour de l’Annonciation, une grande messe officielle est célébrée puis la Sainte Icône est menée en procession jusqu’à la plage où une prière est récitée.

Anniversaire de la vision de Sainte Pélagie (23/7)

Journée consacrée à Sainte Pélagie qui, le 23 juillet 1822, a eu la bénédiction suprême de voir dans sa cellule la Mère de Dieu. Le matin, l’icône est transportée au monastère de Notre-Dame des Anges à Kechrovouni, où elle reste pendant toute la journée. Une messe solennelle et des litanies sont célébrées à l’église Sainte Pélagie. Des milliers de fidèles viennent se prosterner devant la Sainte Icône. L’hégoumène et les religieuses accueillent les gens qui attendent patiemment l’heure du retour. À la fin de l’après-midi, le clergé et des milliers de fidèles accompagnent la Sainte Icône qui est transportée à pied dans la ville. Sur son passage, les cloches des églises et des chapelles sonnent allègrement. Les vieillards et les impotents sortent dans la rue centrale pour se prosterner devant la Sainte Icône.

Lorsque la Sainte Procession arrive dans la ville, une oraison est prononcée sur la tribune de la plage, des feux d’artifice sont tirés et tard le soir, la Sainte Icône est ramenée dans son église.

La Dormition de la Mère de Dieu (15/8)

Dès le début du mois d’août, une foule de pèlerins se rend à la Sainte Église pour assister aux litanies qui ont lieu tous les jours jusqu’au 13 août, date à laquelle se déroule la dernière grande litanie sur le parvis de la Sainte Église. La veille de la fête, l’île entière est décorée et envahie par des cohortes de fidèles. Tinos se transforme en un immense espace d’accueil.

Beaucoup de gens viennent à Tinos parce qu’ils en ont fait le vœu, ou pour faire une offrande à la Vierge et la remercier de ses bienfaits.

La veille des cérémonies arrivent sur l’île des représentants du gouvernement, des officiels et les détachements militaires qui rendront les honneurs. Le soir a lieu une grande messe officielle, suivie de litanies et de la communion.

Le matin de la fête, une grande messe officielle est célébrée dans l’Église de la Vierge. Au cours de l’office, le représentant du gouvernement, le chef de la Marine et les autres officiels embraquent à bord d’un torpilleur de la Marine et lancent des couronnes dans la tombe marine de l’Elli, lâchement torpillé dans le port de Tinos le 15 août 1940. La messe est suivie d’une majestueuse procession.

La Sainte Icône est portée par des hommes de la Marine nationale tandis que des détachements de tous les corps de l’armée et de la police l’entourent. Suivent les prélats et les officiels.

La communication

EYAGGELISTRIAS 1, 84200 TINOS

Téléphonique public: (0030) 22830 22256


Designed and developed by: Προσφορές ιστοσελίδων
Προσφορά φωτογραφικού υλικού: Το Φωτογραφείο, Φωτογονιά
©2010-2013, All rights reserved